Une zone correspondant à un ou plusieurs secteurs statistiques sélectionnés sur base de variables sociodémographiques et de santé : revenus médians, proportion de personnes atteintes du diabète, densité de population, densité des personnes âgées au-delà de 65 ans et taille moyenne des ménages. Ce territoire comprend entre 20 000 et 30 000 habitants ;

• Un territoire marqué par des frontières géographiques qui « font quartier » (un pont, un canal, un axe routier important) et par des frontières symboliques. Le « quartier » ne s’aligne pas nécessairement sur des frontières institutionnelles mais s’appuie sur le tissu social, la vie qui anime le quartier, le vécu et la perception que les habitants en ont.

En tant que Relais d’action de Quartier, le·la travailleur·euse connait finement le quartier dans lequel il·elle travaille. il·elle prend le temps de le découvrir spatialement et de rencontrer les différents acteurs qui y sont liés. il·ellle les identifie, les reconnait et se fait reconnaitre par eux.

* habitant·es (malgré qu’une grande partie ne soient pas présents pendant les horaires de travail, ainsi que habitants fédérateurs, « connecteurs », groupes citoyens)

* usager·es de l’espace public (passants, personnes sans-abri)

* usager·es des services et commerces (commerces, salles de sport, associations)

Le quartier est à la fois un lieu de vie et un lieu de passage. Le·la RAQ, grâce à l’expertise du quartier développée en lien avec son Partenaire Hébergeur, prend la mesure du territoire qui fait sens pour les publics qui y habitent et/ou le fréquentent.

Le·la RAQ porte une attention à travailler plus spécifiquement avec les publics fragilisés, et à faire le lien entre eux (ex : les jeunes, les mamans, les séniors, les étudiants, les locataires sociaux, les personnes sans-abris).
Il·elle identifie également les zones du quartier peu investies par les acteur·icess institutionnel·les et se fait le relais, vers les acteur·ices pertinent·es, des problématiques rencontrées par les publics dans ces zones.